LE SOMMEIL DE DIEU

Publié le par Marguerite

LE SOMMEIL DE DIEU

Le sommeil de dieu

En fait, dieu ne s'est pas reposé le 7ième jour, puisqu'il n'était pas fatigué, il dormait. Je vais vous raconter la véritable histoire.

Dieu, étant tout, n'est rien, il est pur amour, puisque pure unité, il est pure paix, puisque aucune occasion de se fâcher avec rien ni personne, il est pur bonheur, puisque il était, tout simplement. IL voulut s'endormir dans un rêve, que bien sûr, il aurait créé lui-même, n'ayant pas « d'autre » près de lui.

Dans son rêve, il voulut expérimenter l'idée, et surtout l'idée de « l'autre ».

Au début, le rêve était beau, il y avait créé la dualité, la lumière et l'obscurité, le mâle et la femelle, la faim et la satiété. C'était le paradis, mais ce rêve n'était pas assez loin de la Vérité, car dans son rêve, il savait encore la Vérité, c'est à dire que ce n'était qu'un rêve. Il avait la Connaissance absolue toujours présente, bref, il était encore conscient de lui-même.

Alors, il alla plus profond dans son rêve : à partir de l'amour, il créa la haine, à partir de la pure joie d'être, il créa le malheur et la dépression, à partir du contentement absolue, il créa l'insatisfaction et la jalousie, et l'envie, etc...

Petit à petit, en s'enfonçant de plus en plus dans son rêve, il oubliait qu'il était en train de rêver, cela se corsait car il croyait de plus en plus à son rêve. C'est ce qu'il avait voulu : oublier son origine.

Alors, à partir du non temps, il créa le temps, source de souffrance.

Puis, à partir du non espace, il créa le vide, puis l'espace.

Le temps et l'espace lui permirent de créer enfin la vieillesse, la souffrance, la maladie, la mort et la naissance, l'ignorance etc.

Il avait enfin tout oublié, plongé au plus profond du rêve qu'il avait voulu, comme ça, pour rien, finalement. Le cauchemar absolu.

Mais petit à petit, il commença à s'éveiller, ces « hologrammes narcotiques » qui étaient comme les particules de son « corps de rêve », commençaient à prendre conscience tout doucement, puis de plus en plus vite.

Nous réalisons, nous hologrammes divins, qu'il se passe quelque chose, que l'on appelle « l'éveil », par rapport au rêve dans lequel nous sommes plongés.

Certains retrouvent même l'unité qu'ils sont, et donc disparaissent, puisqu'ils sont dieu. Ils vous disent alors : « il n'y a personne ».

Et nous voilà bien tiraillés :

D'un côté, il n'y a ni temps, ni espace, ni rêve, puisqu'au bout du compte Dieu n'est rien ni personne.

De l'autre, dans le rêve (cauchemar), le temps et l'espace sont toujours là, alors qu'en fait, s'ils n'existent pas. Et pourtant,c'est quand même eux qui nous permettent de nous réveiller. Nous en tant que Dieu unique, bien sûr.

Il y a là un paradoxe que nous avons créé, en tant que Dieu.

Car là où Dieu révèle toute l'étendue de sa grandeur, c'est que dans son rêve, il a imaginé le mental !! Et le mental ne peut absolument pas appréhender la Vérité.

Pourtant, je vous écris, je mets sur le net, des mots qui viennent du mental, et c'est avec le mental que vous me lisez......que ceux qui ont des oreilles entendent, alors même que l’ouïe fait partie du rêve....et n'existe pas.

MBdM

LE SOMMEIL DE DIEU
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J
Bonjour,<br /> Je pense que quand tu dis d'un coté il y a ... puis de l'autre il y a ... on ne peut s'eveiller en tant que Dieu unique car il y a entretien du paradoxe constaté. Dans ma perception la solution est de ramasser une pierre et de lui dire 'je t'aime, tu es moi' ainsi la parole devient acte.
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M
Génial ! :)
J
D'accord avec toi, j'ai regardé une vidéo de Anita Moorjani que je ne connaissais pas et je viens de faire l'exercice des lunettes de Douglas Harding sur son site :)
M
Oui, tout à fait d'accord ! Car il n'y a plus de &quot;au delà&quot;, dedans, dehors, partie intégrante, il y a UN.<br /> Par exemple, si nous rêvons, puis que nous nous réveillons, nous nous souvenons du rêve, il fait partie de notre vie. On dira qu'il fait un avec nous.<br /> Un jour, Douglas Harding m'a aidée à comprendre, avec son idée de &quot;vision sans tête&quot;. Par exemple, tu te regardes dans un miroir et tu vois, non pas ce que tu considères comme toi-même, mais une image que tu considères comme étant toi-même. Par contre, de ton côté, &quot;derrière les yeux&quot;, tu t'aperçois qu'il n'y a rien...<br /> Anita Moorjani disait, en revenant de EMI, qu'elle n'avait plus de corps, plus de pensée, plus d'identité, plus de statut social,qu'elle n'était plus rien, mais que pourtant elle existait.<br /> <br /> L'amour,en fait, est le sentiment absolu d'unité absolue : le Tao, Allah, Dieu, Christ,que de mots pour chercher à exprimer :) En tout cas, ce n'est pas un sentiment, ni une émotion, l'Amour absolu est ce que nous sommes.
J
Oui tu comprend ce que j'ai moi meme aussi du mal a comprendre mais je pensais surtout qu'il fallait se placer là au dela de l'informe si on veut mais regarder attentivement le monde manifesté comme etant partie intégrante de cet amour unique, c'est à dire que l'amour n'est plus au dela du manifesté mais scintille au coeur meme de tout ce qui est.
M
Le paradoxe est du au mental. La Vérité ne peut être décrite, c'est pourquoi nous tentons de faire des comparaisons, mais jamais nous ne pouvons la &quot;décrire&quot;.<br /> Je crois que je comprends ce que vous voulez dire au sujet de la pierre: la parole crée. C'est ça? Dans ce cas, je crois que c'est un autre niveau de conscience, sans être l'ultime vérité.<br /> L'amour est ce que nous sommes, tout simplement parce-que au-delà du &quot;manifesté&quot;, il y a ...l'inexprimable. En tout cas UN et donc UN n'a pas de séparation, ni &quot;d'autre&quot; c'est l'Unité, donc ce que le mental appelle amour.<br /> Pour l'instant, tous les deux, nous essayons d'exprimer par des mots une Vérité où il n'y a plus de mots, c'est tout le problème...<br /> Et de plus, des niveaux différents de conscience, au-delà de ce monde manifesté, nous font parler de &quot;vécus&quot; à chaque fois un peu différents...<br /> J'ai bien compris ce que tu voulais exprimer?